Une malédiction vieille de 1 700 ans retrouvée à Jérusalem (galerie)

Des archéologues ont retrouvé une tablette, créée par un magicien professionnel. Le texte, écrit en grec, porte la malédiction d'une femme sur un homme, probablement pour un conflit judiciaire.

Des archéologues ont retrouvé une tablette, créée par un magicien professionnel. Le texte, écrit en grec, porte la malédiction d’une femme sur un homme, probablement pour un conflit judiciaire.

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Des archéologues ont découvert dans les ruines d’une maison romaine, à Jérusalem, une tablette, écrite en grec. Vieille de 1.700 ans, elle aurait été gravée par un magicien.

Une malédiction inscrite sur une tablette vieille de 1.700 ans. C’est ce qu’ont retrouvé des archéologues de l’Autorité Israélienne pour les Antiquités, dans les ruines d’une bâtisse romaine effondrée, à Jérusalem. Cette zone fait partie de ce que les spécialistes appelle la « Cité de David ». C’est à cet emplacement que se trouvait la vieille de ville de Jérusalem peuplée pendant des milliers d’années par de nombreux habitants.

La maison où a été découverte la tablette, couvrait plus de 2.000 mètres carré de terrains avec deux larges cours. Elle aurait été habitée entre la fin du 3ème siècle et 363 après J.C., avant d’être détruite par une série de tremblements de terre, en mai 363. Mais là n’est pas le plus intéressant : c’est la tablette qui a le plus fasciné les archéologues qui pensent qu’elle aurait été gravée par un magicien.

Malédiction par six dieux

Le texte inscrit sur la tablette est écrit en grec : une femme nommée Kyrilla y invoque six dieux pour maudire un homme baptisé Iennys, probablement pour une affaire judiciaire. « J’ai frappé, renversé et cloué la langue, les yeux, la colère divine, le courroux, la colère, la procrastination, l’opposition à Iennys », explique un extrait de la traduction de la malédiction. Dans cette dernière, Kyrilla demande aux dieux de s’assurer que Iennys « ne s’opposera d’aucune façon, qu’il ne dira ou ne fera rien qui sera défavorable à Kyrilla […] mais plutôt que Iennys, lui soit assujetti… », reprend LiveScience.

Pour arriver à ses fins, Kyrilla a combiné des éléments de quatre religions différentes, explique Robert Walter Daniel de l’Université de Cologne. Ainsi, sur les six dieux et déesses invoqués, quatre sont grecs (Hermès, Perséphone, Pluton et Hécate), une est babylonienne (Ereshkigal) et le dernier est gnostique (Abrasax), une religion proche du christianisme. Pour finir, le texte contient plusieurs mots magiques comme « laoth », qui possède une origine hébraïque.

Les scientifiques estiment que le sort a été créé par un magicien, qui aurait utilisé des clous et un marteau, afin de s’assurer de l’efficacité du rite magique. « Le martèlement et les clous étaient une forme de contrôle sur la ou les personnes ciblées par le texte magique », ajoute Robert Walter Daniel. Kyrilla et Iennys étaient sûrement des Romains de classe moyenne ou supérieure, en conflit judiciaire. En effet, la tablette possède de nombreuses similarités avec d’autres sorts retrouvés à Chypre et utilisés dans des circonstances similaires.

Une maison pleine de reliques

Ce nouvel artefact découvert indique que les occupants de la maison romaine étaient aisés. Mais d’autres vestiges ont également été découverts. Parmi eux, la tête miniature d’un boxeur utilisée comme poids ou encore plusieurs gemmes (pierre fine), dont une gravée d’un Cupidon tenant une torche.

La tablette elle, a été découverte dans la partie nord-ouest de la maison. À l’origine, elle avait été placée dans une pièce du deuxième étage, qui s’est ensuite effondrée. Les archéologues Doron Ben Ami et Yana Tchekhanovets, de l’Autorité Israélienne pour les Antiquités, ont mis au jour, près de la tablette, des restes de mosaïques et de fresques contenant des motifs géométriques et floraux. Des morceaux d’os sculptés ont aussi été retrouvés dans un boîte décrivant le « Triomphe de Dionysos » avec des images marines.

Parmi les vestiges du deuxième étage figurent des tuiles du toit écussonnés avec le tampon de la 10ème Légion, alors stationnée à Jérusalem. « Cette pratique était assez commune pour les provinces de l’Empire romain. En temps de paix, les soldats étaient alors des ‘ingénieurs civils’, chargés de la construction des routes, aqueducs et produisaient leurs briques et carreaux. La 10ème Légion a produit tellement de tuiles qu’il y en avait assez pour de nombreuses autres années de construction, bien après que la légion ait quitté Jérusalem », détaillent les chercheurs.

Une tablette placée au plus près du maudit ?

Les archéologues ne connaissent pas encore l’utilité de cette pièce supplémentaire à l’étage. Cependant, elle semble avoir eu une relation avec Iennys puisque la tablette de malédiction y a été placée intentionnellement. « Le sort était dirigé directement vers Iennys. La tablette aurait donc pu être dissimulée dans un endroit qu’il fréquentait. Il a peut-être vécu ou travaillé dans la bâtisse ou bien la salle d’audience était située près du deuxième étage », affirme Robert Walter Daniel.

(Source : Yahoo)

crédits photo : Robert Walter Daniel

via le site étrange et insolite

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Castaneda : mythe ou réalité(s) ?

Castaneda : mythe ou réalité(s) ?.

CastaPour qui s’intéresse, même de loin, au chamanisme, le 

nom de Castaneda sonne comme une légende. La promesse de visions extraordinaires, de pouvoirs étonnants, d’accès à d’autres réalités. Mythique et controversé, le personnage a de quoi intriguer… Quel est son apport ? Faut-il suivre sa voie ?

Tomber sur un livre de Castaneda n’est pas anodin. Des histoires de plantes savantes, de coyotes qui parlent, de métamorphoses en corbeau, de boules d’énergie ou de sorciers capables de se dédoubler, qui seraient le compte-rendu de son apprentissage auprès d’un chamane amérindien du nom de Don Juan Matus. « La nuit où tu as rencontré le papillon tu as eu, comme je l’avais prévu, un véritable rendez-vous avec la connaissance, lui aurait dit par exemple celui-ci. Tu as appris l’appel du papillon, tu as senti la poudre dorée de ses ailes, mais surtout, cette nuit-là, pour la première fois, tu as pris conscience de ”voir” et ton corps a appris que nous sommes des êtres lumineux »

L’histoire commence en 1968 lorsque Carlos Castaneda, étudiant en anthropologie, péruvien installé en Californie depuis 1951, relate dans L’herbe du diable et la petite fumée son initiation au secret d’un monde situé au-delà des limites de la perception ordinaire. Pour une génération étriquée dans la société de consommation, pour ceux qui s’interrogent sur la pertinence d’un ancrage purement matérialiste, c’est une bouffée d’air.
Les ventes s’emballent, d’autres ouvrages suivent : Voir, Le voyage à Ixtlan, Histoires de pouvoir… Anaïs Nin et Alejandro Jodorowsky adorent, John Lennon et Jim Morrison aussi. Fellini envisage de l’adapter au cinéma, Oliver Stone nomme Ixtlan Films sa maison de production. En France, ses livres sont d’abord édités par les surréalistes. De l’avis général, les quatre premiers sont d’anthologie.

Mythe ou réalité ?

 

Le mystère du codex Gigas

Mis en ligne par Era pour Paranormal à la Une le 26-1-2013 à 20:35

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Le Codex Gigas (du grec Gigas signifiant « géant ») est le plus grand manuscrit médiéval connu. Il a été écrit au xiiie siècle par des moines bénédictins du monastère de Podlažice en Bohême et se trouve maintenant dans la Bibliothèque nationale de Suède. Deux bibliothécaires sont nécessaires pour le soulever. Il est également connu sous le nom de Bible du Diable en référence à l’enluminure du diable que l’on trouve à la page 2901.

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Le Codex Gigas également connu comme  la » Bible du diable », était autrefois considéré comme la huitième merveille du monde. Le livre pèse cent soixante-cinq livres. Un des mystères de la légende du Codex Gigas est de savoir qui l’a écrit. Beaucoup diraient qu’il est impossible qu’un homme aurait pu écrire le texte intégral seul. Pourtant, récemment, une les résultats de l’enquête d’une équipe de chercheurs, parrainée par le National Geographic,   appuient la théorie selon laquelle le Codex est l’œuvre d’un seul homme.

Picture from Codex Gigas

Picture from Codex Gigas (Photo credit: Wikipedia)

Codex Gigas

Codex Gigas (Photo credit: Wikipedia)

Au cours de l’étude du texte du manuscrit, les enquêteurs ont noté que le livre utilise un seul type d’encre,   qui a été faite à partir des nids d’insectes écrasés. Le style et la police de la calligraphie sont uniformes dans tout, ce qui conduit les enquêteurs à croire que le manuscrit est l’œuvre d’un scribe au lieu de plusieurs. Le lettrage du  texte est considéré comme autodidacte, en raison du manque de sophistication. L’équipe a également estimé que le scribe doit avoir été doué, même si il était un amateur, à cause du  portrait du diable. Les experts estiment qu’il a fallu un minimum de 25 à 30 ans  pour  compléter la « Bible du Diable ».

Les pages sont prétendument fabriqués à partir de peaux de 160 ânes. Selon la légende du Codex, ce texte d’une  troublante beauté résultat d’un pacte conclu entre un moine maudit, et le diable.

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Codex Gigas (portrait of the devil) (Photo credit: Kungliga biblioteket)

Liens externes

  • Codex Gigas – Numérisation intégrale du Codex par la Kungliga biblioteket (Suède).

Sources  : Wikipedia et National Geographic

Malleus Maleficarum ou la bible des chasseurs de Sorcières

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avatarera

Posté le 30-12-2012 à 18:30

Note Era Adm :

ampoule_magiqueflammes (11)Nous vous proposons ce reportage Dailymotion qui traite du  tristement célèbre Malleus Maleficarum ou «marteau de sorcières »  c’est-à-dire marteau contre les sorcières. Publié en 1486 ou 1487, à Strasbourg, ce traité médiéval a pour auteurs les Dominicains allemands  (Heinrich Kramer) et Jacques Sprenger . Des milliers de personnes ont été victimes de ces chasses aux sorcières, durant des siècles d’obscurantisme…

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Source Wikipédia : 

Il s’agit pour la majeure partie du texte d’une codification de croyances préexistantes, souvent tirées de textes plus anciens comme le Directorium Inquisitorum de Nicolas Eymerich (1376), et le Formicariusde Johannes Nider (1435). L’invention de Gutenberg permit de diffuser le manuel à grande échelle pour l’époque. L’ouvrage fut réédité de nombreuses fois, et largement utilisé en Europe occidentale, malgré son interdiction en 1490, peu après sa publication, par l’Église catholique, celle-ci le considérant comme étant en contradiction avec l’enseignement catholique en matière de démonologie (le pouvoir des démons de causer des catastrophes naturelles, par exemple, est une idée qui fut déclarée fausse lors du premier concile de Braga vers 561 dans le canon 8).

La première partie du livre traite de la nature de la sorcellerie. Une bonne partie de cette section affirme que les femmes, à cause de leur faiblesse et de l’infériorité de leur intelligence, seraient par nature prédisposées à céder aux tentations de Satan. Le titre même du livre présente le mot maleficarum (avec la voyelle de la terminaison au féminin) et les auteurs déclarent (de façon erronée) que le mot femina(femme) dérive de fe + minus (foi mineure). Le manuel soutient que certains des actes confessés par les sorcières, comme le fait de se transformer en animaux ou en monstres, ne sont qu’illusions suscitées par le Diable, tandis que d’autres actions comme, par exemple, celles consistant à voler au sabbat, provoquer des tempêtes ou détruire les récoltes sont réellement possibles. Les auteurs insistent en outre de façon morbide sur l’aspect licencieux des rapports sexuels que les sorcières auraient avec les démons.

La seconde partie explique comment procéder à la capture, instruire le procès, organiser la détention et l’élimination des sorcières. Cette partie traite aussi de la confiance qu’on peut accorder ou non aux déclarations des témoins, dont les accusations sont souvent proférées par envie ou désir de vengeance ; les auteurs affirment toutefois que les indiscrétions et la rumeur publique sont suffisantes pour conduire une personne devant les tribunaux et qu’une défense trop véhémente d’un avocat prouve que celui-ci est ensorcelé. Le manuel donne des indications sur la manière d’éviter aux autorités d’être sujettes à la sorcellerie et rassurent le lecteur sur le fait que les juges, en tant que représentants de Dieu, sont immunisés contre le pouvoir des sorcières. Une grande partie est dédiée à l’illustration des signes2, dont la glossolalie, la voyance et la psychokinèse et les « marques du diable » (pattes de crapaud au blanc de l’œil, taches sur la peau, zones insensibles, maigreur, …). Elle est dédiée aussi aux techniques d’extorsion des confessions, des preuves (notamment la pesée et l’ordalie par l’eau glacée) et à la pratique de la torture durant les interrogatoires : il est en particulier recommandé d’utiliser le fer rougi au feu pour le rasage du corps en son entier des accusées, afin de trouver la fameuse « marque du Diable », qui prouverait leur supposée culpabilité.

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http://www.dailymotion.com/video/xv8mou_la-bible-des-chasseurs-de-sorcieres_tech#.UOBTguR95QA

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L’insaisissable trésor de l’Ile-aux-Chênes

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avatarera

Posté le 30/12/2012 à 12:30

Nous vous présentons cette histoire incroyable de chasse au trésor.  Voici le dossier complet source le site de l’Agence science presse au Québec qui propose un prix de 500 dollars à celui qui résoudra le mystère…

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ile au trésor

Source image :  http://bullies.centerblog.net/ 

C’est l’Ile mystérieuse. On y cherche un trésor depuis deux siècles. On sait où chercher. Mais après plus de 200 ans de fouilles avec des techniques de plus en plus perfectionnées, plusieurs faillites et quelques morts, on ne sait toujours pas qui a caché quoi sur Oak Island, l’Ile-aux-Chênes.

C’est la plus bizarre des « îles au trésor » de la planète. D’ordinaire, les chercheurs savent ce qu’ils cherchent: un galion coulé avec telle cargaison.local_mapTout ce qu’ils ignorent, c’est où chercher. Dans le cas de la petite Ile-aux-Chênes, au large de la Nouvelle-Ecosse, c’est le contraire: on sait où se trouve le « trésor ». Mais on n’a pas l’ombre d’une idée de ce qu’il contient. Et surtout, on ignore qui a pu construire le système de pièges le plus ingénieux qu’une île au trésor ait jamais renfermé.

Au début, ça semblait facile: en 1795, Daniel McGinnis, un adolescent habitant sur le continent, qui s’amusait à chasser la perdrix dans cette île inhabitée, aperçoit une poulie de navire pendue à une branche de chêne. Juste au-dessous, il remarque une légère dépression du sol, comme si on avait rebouché un trou. Persuadé qu’il s’agit d’un trésor laissé par les pirates, il court prévenir deux copains.

À quelques pieds de profondeur, 
puits30ils rencontrent une rangée de dalles (flagstones); ils l’enlèvent et continuent à creuser. À trois mètres (dix pieds), c’est une deuxième plate-forme, faite de billes de chêne (oak ). Ils l’enlèvent et continuent à creuser.

Et ça continue ainsi pendant des jours. A six mètres (20 pieds), nouvelle plate-forme en chêne. À neuf mètres (30 pieds), une autre. Et sous elle, toujours cette terre tassée, avec de l’argile et des roches. Les garçons comprennent que ces plates-formes servent à se partager le poids des tonnes de terre. Sauf que neuf mètres de profondeur, c’est trop pour eux.

Ils abandonnent donc, et les choses en restent là pendant près de dix ans.Jusqu’en 1804…

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En 1804, un nommé Simeon Lynds entend parler de la découverte des trois jeunes garçons. Il forme une compagnie et apporte sur l’île du matériel de mines.puits100

Les ouvriers dépassent sans problème le niveau atteint dix ans plus tôt et, en continuant à creuser, découvrent à leur tour, tous les dix pieds, des plate-formes recouvertes tantôt de couches d’algues, tantôt de charbon… et même de fibres de cocotier!

Dans l’esprit des plus rêveurs, l’association cocotiers = Antilles = pirates = trésor, est rapidement faite…

 

À la 9e plate-forme (27 mètres ou 90 pieds), première découverte intéressante: une lourde dalle de pierre marquée, au verso, d’une inscription dans un langage indéchiffrable. Elle est mise de côté, et il faudra longtemps avant que quiconque ne la juge digne d’intérêt…

Les ouvriers atteignent 33 mètres (110 pieds) et s’arrêtent pour la nuit. Le lendemain matin, surprise: le puits est rempli aux trois quarts d’eau! D’où vient-elle? On ne sait pas. Mais surtout, pourquoi le puits ne s’est-il pas rempli plus tôt? Sur le coup, on n’a pas de réponse. Pendant des semaines, les hommes écopent avec des seaux et des pompes improvisées, sans parvenir à abaisser le niveau d’eau.

Au printemps suivant, ils creusent un deuxième puits, dans l’espoir de prendre le trésor par en-dessous. Ils descendent jusqu’à 37 mètres (123 pieds) puis se dirigent vers le puits au trésor. Alors qu’ils l’atteignent, l’eau commence à jaillir avec force. Les ouvriers n’échappent que de justesse à la noyade. Le deuxième puits est lui aussi inondé.

Certains s’interrogent: l’eau a, comme par hasard, commencé à jaillir lorsqu’on a enlevé la dalle gravée. Cette dalle aurait-elle agi comme un bouchon? Le puits aurait donc été conçu comme une paille à l’intérieur de laquelle l’eau ne montera pas si on en bouche l’extrémité avec le doigt?

L’hypothèse est séduisante. Mais n’apporte aucune solution au problème. La compagnie abandonne. Lynds est ruiné.

***

Les recherches ne reprendront qu’en 1849…

***

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En 1849, les recherches reprennent avec la coopérative de Truro. Il ne s’agit plus cette fois de creuser mais de faire des forages, pour savoir une fois pour toutes ce qui se trouve au fond. Les premiers résultats confirment les espoirs les plus fous: après avoir dépassé les 110 pieds, la foreuse passe à travers 10 cm de bois (le sommet d’une caisse?) et pénètre dans du métal en vrac!

Lorsqu’on remonte la foreuse, on y trouve des échantillons de chêne et ce qui semble être trois maillons en or d’une chaîne de gousset. C’est la première fois qu’on a la preuve que quelque chose de payant se trouve au fond. Encouragé, on refait descendre la foreuse. Au-delà du métal, elle traverse 20 cm de bois; sans doute le fond du coffre suivi du sommet d’un autre. Puis, 56 cm de métal en vrac. Puis, 10 cm de chêne (le fond du 2e coffre?) et 15 cm d’épinette (le plancher?).

Persuadés d’avoir enfin atteint la chambre au trésor, les chercheurs ne sont pas pour autant au bout de leurs peines: personne n’est encore parvenu à abaisser l’eau du puits, même avec des pompes.

A l’été 1850, ils décident donc de forer un second puits pour faciliter le pompage. Ils creusent jusqu’à 36 mètres (120 pieds), un niveau jamais atteint jusque-là. Puis, ils se dirigent vers le premier puits, dans l’espoir d’atteindre le trésor par en-dessous. C’est la catastrophe: en moins de 20 minutes, le second puits se remplit au même niveau que le premier. Pire encore, à en juger par le bruit, les ouvriers en déduisent que le fond du puits au trésor s’est affaissé dans leur propre conduit. Lequel est maintenant tout aussi inondé que le premier puits. Chou blanc.

Ce n’est qu’à ce moment qu’un ouvrier a l’idée de goûter l’eau du puits: elle est salée. C’est donc de l’eau de mer, et non un lac souterrain. Le puits est relié à la mer: pas étonnant qu’on n’arrive pas à le pomper!

On finit par trouver dans une anse, à une centaine de mètres de là, un endroit d’où l’eau s’échappe, à marée basse, à travers le sable. puits-petitLes ouvriers enlèvent aussitôt le sable et le gravier et s’aperçoivent que la plage a été recouverte d’une couche compacte de galets et de roches entre lesquels on a tassé des algues et des fibres de noix de coco. Autrement dit, quelqu’un a transformé 45 mètres de plage en éponge, puis recouvert le tout de sable. La plage au complet est artificielle!

Ce n’est pas tout: cinq conduits souterrains d’écoulement recouverts de gros galets et de roches plates conduisent à l’entrée d’un tunnel. À marée haute, l’eau s’infiltre par ces cinq conduits, et de là par le tunnel (no. 5, ci-contre), en direction du puits au trésor. Et l’hypothèse de la paille se révèle exacte: quiconque enlève les plate-formes de chêne du puits, enlève les « bouchons » qui empêchaient l’eau de la mer d’atteindre le puits (sur le dessin ci-contre, 2 représente le niveau de la mer). Comme une paille qui ne se remplira pas si on en bouche une extrémité avec le doigt!

De toute évidence, les mystérieux constructeurs de cet ingénieux système se sont donnés un mal fou pour empêcher des intrus d’accéder à leur trésor…

Qui a fait ça?

Mais qui sont ces constructeurs? Au fil des générations, toutes les hypothèses y sont passées. Sauf qu’on estime que la construction du puits et des conduits aurait exigé une centaine d’hommes pendant six mois. Or, la région n’a gardé aucun souvenir d’une quelconque activité -l’île est à quelques coups de rames de la côte, il aurait donc été difficile de cacher un séjour de six mois aux riverains.

Aucune légende dans aucun port. On n’a jamais retrouvé la moindre trace d’une habitation humaine sur l’île. Bref, le mystère avec un grand M.

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Du milieu du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui, plus d’une dizaine de compagnies ont tenté de récupérer le trésor de la mystérieuse Ile-aux-Chênes, au large de la Nouvelle-Ecosse. Toutes se sont butées aux problèmes d’inondations souterraines. Quelques personnes ont même perdu la vie, dans ces efforts répétés pour surmonter des obstacles ingénieusement dressés par on ne sait qui, il y a très longtemps.

La compagnie Truro, celle qui avait découvert la plage artificielle en 1850, a dû à son tour abandonner les travaux, ruinée, sans jamais être parvenue à pomper le puits principal. Après une autre vaine tentative pour atteindre le puits principal au moyen d’un autre tunnel, le fond du puits s’effondre en partie dans le tunnel, en partie on ne sait où, peut-être dans une grotte ou une cavité située dans les profondeurs de cette île.

En 1861, une nouvelle firme recommence le creusage. Le puits-au-trésor s’effondre encore une fois. On achète une pompe à moteur. La chaudière éclate, tuant un ouvrier. La compagnie est en faillite en 1867.

Une troisième reprend en 1897 avec une pompe à vapeur. On creuse le puits jusqu’à 111 pieds, mais la pompe tombe en panne et l’eau s’élève à nouveau.

Écoeuré, on prend alors les grands moyens: on fore cinq trous dans le sol, dans lesquels on insère des charges de dynamite, le long de la direction présumée du tunnel d’irrigation, qui amène l’eau de mer jusqu’au puits. On fait sauter. L’eau est pompée, avec succès, pour la première fois en 90 ans.

Le forage reprend, et dépasse les niveaux de toutes les explorations précédentes. À 50 mètres (163 pieds), la pointe de la foreuse rencontre un obstacle: 17,5 cm de ce qui semble être du ciment. Sous le ciment, il y a dix centimètres de bois, puis un mètre de métal, puis de nouveau du bois et du ciment. Touche-t-on enfin au but? Il semble y avoir là une voûte de deux mètres. Les coffres placés 20 mètres plus haut, qu’un forage avait localisé 50 ans plus tôt -et dont on a perdu la trace lorsque le plancher qui les soutenait s’est effondré- ne l’auraient-ils été que pour satisfaire la curiosité, alors que le vrai trésor se trouverait plus bas?

Avant d’aller plus loin, en mai 1898, par mesure de prudence, on répand de la teinture rouge dans le fond du puits afin de s’assurer que le tunnel d’irrigation a bel et bien été détruit. On ne voit rien sur la plage: victoire!… jusqu’à ce que, plus tard dans la journée, des ouvriers aperçoivent une immense tache rouge qui recouvre une autre partie de la plage. Il existe donc un deuxième tunnel d’irrigation!

On cherche son entrée, en vain. Les forages continuent, se multiplient. Après des semaines de travail, dans un amoncellement de boue, les hommes ne peuvent même plus localiser le puits original. Après avoir investi plus de 115 000$, les nouveaux actionnaires décident d’abandonner.

Leurs successeurs n’auront pas plus de succès. En fait, le travail est devenu aujourd’hui considérablement plus difficile: l’île a tant et si bien été creusée qu’elle s’est transformée en une éponge. Les chênes ont disparu. Plus personne ne sait où se trouve le puits original. Et on n’a toujours pas l’ombre d’un indice sur ses constructeurs.

Mais on continue à creuser. Les actuels rêveurs sont ceux de la compagnie Triton Alliance, qui creusait toujours, à l’été 1997. Mais c’est là tout ce qu’il était possible d’arracher à son président, M. Tobias. Pour le reste, comme d’habitude, le mutisme. On ne sait donc pas si Triton a trouvé quelque chose… ou si elle connaîtra le sort de ses prédécesseurs…

 Source : http://www.sciencepresse.qc.ca/chenes4.html

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Vidéo en  3d 

L’histoire en 3 vidéos – En Anglais

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D’autres références pour compléter vos recherches:

The Mystery of Oak Island
Récit en forme de jeu interactif.

The Mystery Pit of Oak Island
Récit succinct des fouilles.

Oak Island Treasure
Informations générales. Site pauvre, sauf pour sa page de liens

A Complete History of Treasure Recovery Efforts
Article du Treasure Quest Magazine.

Analyse critique de l’”le-aux-Chnes ( en anglais)

Le procès des sorcières de Salem

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Note adm:

paranormal-c3a0-la-une1 (1)

avatar-i-love-japan

29/12/2012:

17h50:

Qui n ‘ a pas entendu parler un jour de cette histoire des sorcières de Salem.

Nous avons trouvé cet article pour vous. 

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Article source: andora.pagesperso-orange.fr

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SALEM (PROCÈS DE)

chaudron Le procès des sorcières de Salem est un épisode fameux de l’histoire coloniale des États-Unis qui entraîna la condamnation et l’exécution de personnes accusées de sorcellerie en 1692 dans le Massachusetts. Généralement analysé comme découlant d’une période de luttes intestines et de paranoïa puritaine, ce procès se solde par l’exécution de 25 personnes et l’emprisonnement d’un bien plus grand nombre. En 1692, à Salem Village (aujourd’hui Danvers et non, contrairement à ce que l’on croit, dans la ville voisine de Salem où le procès se déroula), quelques jeunes filles, notamment Abigail Williams, Ann Putnam et Betty Parris, accusent certains concitoyens de les avoir envoûtées et d’être des sorciers ou des magiciens, alliés de Satan. La communauté, assiégée par les Amérindiens et dépourvue de gouvernement légitime, prête foi aux accusations et condamne les personnes mises en cause à avouer les faits de sorcellerie ou à être pendues. Les accusations s’étendent rapidement. En moins de deux mois, les communautés suivantes sont concernées : Andover, Amesbury, Salisbury, Haverhill, Topsfield, Ipswich, Rowley, Gloucester, Manchester, Malden, Charlestown, Billerica, Beverly, Reading, Woburn, Lynn, Marblehead, et Boston.

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Une seule des mises à mort ne s’accomplit pas par pendaison. Giles Corey, un fermier âgé de 80 ans, refuse de se défendre en justice. La loi prévoit dans ce cas l’application d’une forme de torture dénommée peine forte et dure, consistant à empiler une à une de larges pierres sur la poitrine du prévenu, jusqu’à l’écrasement.     

Après trois jours d’atroces douleurs, Corey meurt en persistant dans son refus de se défendre. On a pu croire de manière erronée que Corey refusait de se défendre devant la cour pour éviter la confiscation de ses biens par l’État.

En fait, les confiscations n’étaient pas systématiques et intervenaient le plus souvent avant le procès et la condamnation. On pense maintenant que l’attitude de Corey s’explique par le caractère buté et procédurier du vieil homme, qui se savait condamné d’avance.

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Les procès en sorcellerie s’achèvent finalement en octobre 1692, les accusés sont progressivement mis en liberté jusqu’au printemps suivant. Officiellement, le gouverneur royal du Massachusetts, Sir William Phips, met un terme à la procédure après l’appel formé par le clergé bostonien mené par Increase Mather. Celui-ci publie un ouvrage qui contient notamment la phrase suivante :« Il apparaît préférable que dix sorcières suspectées puissent être libérées, plutôt qu’une personne innocente soit condamnée.

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Bonus en complément , paranormal à la une vous offre ce documentaire.

Le mystère de Salem expliqué par l’ergotamine

Vidéos  reportage Arte ( via  youtube)

En 1976, Linda Caporael écrit un article dans la revue « Science » exposant l’hypothèse selon laquelle la sorcellerie à Salem (1692) serait en réalité dûe à l’ingestion par les victimes de farine de seigle contaminée par l’ergot, un champignon parasite, dont le LSD est un dérivé.

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Le Papyrus d’Ani – Livre des Morts égyptien

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Source image: egyptologica.be/

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avatar-i-love-japan

Note de sylv1, adm:

28/12/2012: 13h10:

Nous vous présentons cette  vidéo d’une partie de l’égypte ancienne , et en bas de cette page cliquez sur le « papyrus« , ce lien est un bonus pour les fans de l’ Egypte antique.

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Vidéo youtube

Publiée le 2 oct. 2012

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Le Livre des morts des Anciens Égyptiens a pour véritable titre, à l’époque de l’Égypte antique, Livre pour Sortir au Jour. Le « jour » en question est celui des vivants, mais aussi de tout principe lumineux s’opposant aux ténèbres, à l’oubli, à l’anéantissement et à la mort. Dans cette perspective, le défunt Égyptien cherche à voyager dans la barque du dieu soleil Rê et à traverser le royaume d’Osiris (version nocturne du soleil diurne en cours de régénération).Il s’agit de rouleaux de papyrus, recouverts de formules funéraires, placés à proximité de la momie ou contre celle-ci, dans les bandelettes. Ces différents exemplaires du Livre des Morts ne sont pas tous identiques, car le bénéficiaire choisit les formules qui lui conviennent, probablement en fonction de ce qu’il peut s’offrir car ces manuscrits représentent un investissement non négligeable. Certains peuvent donc être courts, alors que d’autres reproduisent l’ensemble, ou presque, du corpus.En 1842, l’égyptologue allemand Karl Richard Lepsius appela Todtenbuch (Livre des morts) un papyrus conservé au musée égyptologique de Turin et dont il a effectué une première traduction. Ce nom est ensuite resté bien que dans la littérature égyptologique moderne on rencontre souvent la juxtaposition des deux titres, à savoir « Livre des Morts-Sortir au Jour ».http://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_des_morts_des_Anciens_%C3%89gyptiens

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Le livre des Noms Morts

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Article source:andora.pagesperso-orange.fr

Conçu en 730 J.C à Damas par l’énigmatique (il a connu de nombreux appel au cours des âges et des traductions, on le retrouve sous le nom «  d’ AI Azif «  ou encore «  le livre de l’ Arabe dément « ). La version latine comportait sept volumes de plus de 900 pages et il semble que le livre original soit introuvable. Son auteur était un aventurier nomade dont on a retrouvé la trace d’Alexandrie jusqu’au Penjab. Né à Sanaa, au Yemen, c’était un polyglotte dont l’érudition le rendait capable de traduire des manuscrits incompréhensibles aux savants de l’époque. Tout comme Nostradamus, il utilisait des rituels magiques pour explorer les secrets du futur et notamment un encens (composé d’olibanum, storax, dictamnus, opium et haschisch) pour clarifier le passé. C’est pour cet aspect d’excentricité du personnage que de nombreux historiens l’on surnommé « I’Arabe dément « . Toujours est-il que Alhazred était un savant de haut niveau ayant accumulé des connaissances mathématiques, philosophiques, théologiques, maîtrisant la magie théurgique aussi bien que les traditions chaldéenne et égyptienne. Comme nous l’avons déjà précisé, le manuscrit original en arabe a totalement disparu.

Une transcription latine fut effectuée en 1487 par un prêtre dominicain (Olaus Wormius). Wormius était le secrétaire du premier grand inquisiteur d’Espagne, Tomas de Torquamada. Cette traduction lui valut les flammes du bûcher car il fut convaincu d’hérésie et brûlé vif. Avant d’être arrêté, il avait réussi à transmettre une copie de son manuscrit à Johan Tritheim, abbé de Spanheim. La quasi-totalité des livres issus de la transcription de Wormius fut saisie et brûlée à l’exception d’un exemplaire qui aurait trouvé sa place dans la bibliothèque du Vatican Près d’un siècle plus tard, en février 1586, une copie du manuscrit de Wormius refit surface à Prague.

Alors que le célèbre magicien anglais J. Dee et son assistant E.Kelly résidaient à la cour de l’empereur Rudolph 11. Kelly acheta la copie au cabaliste Jacob Eliezer, surnommé «  le Rabbin Noir «  et qui avait fui l’Italie après de nombreuses accusations de nécromancie. C’est donc à Prague, en plein âge d’or de la magie, de l’alchimie et de la nécromancie que le Necronomicon faisait à nouveau surface Le Necronomicon exerça une forte influence sur Kelly dont le comportement changea peu à peu et qui fit à son maître J.Dee un rapport inquiétant sur son contenu. Peu après, Kelly décida de quitter le célèbre magicien et on ne le revit plus jamais Dee traduisit le manuscrit en anglais alors qu’il était au Christ’s Collège à Manchester. Cette traduction ne fut pas publiée et finit dans la collection privée de Elias Ashmole puis à la Bodleian Library d’Oxford. Une traduction en hébreux apparut en 1664 sous le nom Portes du Savoir « . Cette traduction circula sous forme manuscrite un certain temps puis disparut à son tour De nos jours, le Necronomicon a inspiré les auteurs les plus divers qui ont rivalisé d’imagination pour nourrir la curiosité populaire mais qu’en est-il du texte original et quel est son terrible secret ?

Alhazred semble avoir eu accès à de nombreuses sources et certains événements évoqués dans la Genèse ou l’apocryphe Livre d’Enoch lui ont largement servi de base d’interprétation. Le livre nous dévoile l’existence d’entités non humaines qui auraient peuplé la planète bien avant l’arrivée de l’homme sur la Terre. Ces entités nous seraient encore accessibles car elles se seraient retirées sur d’autres plans de notre réalité. De plus, Alhazred était convaincu que ces choses qu’il appelait «  les Anciens  » (the old ones) attendent patiemment l’heure de leur retour pour réclamer à nouveau la possession de la Terre… il est bien évident que Alhazred n’a pas inventé cette mythologie complexe et qu’il s’est inspiré de légendes et de croyances anciennes pour les «  interpréter «  selon ses pressentiments et ses délires visionnaires. Les Anciens seraient originaires de planètes extérieures. En se rendant sur la Terre, ils auraient créé un plan de réalité qui les aurait liés à nous à jamais. Certains d’entre eux continueraient de transmettre leur savoir à certains occultistes Le fait est que ce type de croyance peut être relié à de nombreux passages des textes sacrés de toutes les civilisations et religions humaines et ne représentent ni plus ni moins qu’une pierre de plus à l’édifice de ceux qui sont persuadés que des «  Visiteurs «  auraient peuplé la Terre avant de l’abandonner au profit de l’être humain

Mais le Necronomicon ne contenait pas qu’une description des Anciens, il donnait aussi les clefs pour les invoquer et les soumettre. Ainsi, le célèbre occultiste Allister Crowley avait surnommé l’une des incantations du Necronomicon : «  la malédiction de la création originelle « . Cette incantation, d’une perversion suprême, permettait de maudire l’humanité tout entière ainsi que toutes les créatures vivantes afin de les détruire elle semblait avoir été écrite par Dieu en personne et s’achevait sur ces quelques mots : ( et pourquoi? parce que je me repens d’avoir créé l’humanité… ). De nos jours, de nombreux chercheurs, occultistes, sorciers, sont à la recherche des textes originaux du Necronomicon. Mais où se trouvent-ils ? Il est pratiquement sûr qu’Allister Crowley l’a eu entre les mains en 1912. C’est par son intermédiaire que le célèbre écrivain H.P. Lovecraft a pu en avoir connaissance et élaborer le mythe qui allait le rendre éminemment.

Célèbre après sa mort. Lovecraft prétendra même en être l’auteur, sans doute agacé par le mystère qui entourait l’ouvrage. Le fait est que sa mythologie du célèbre culte de Chtulhu reste très proche des textes originaux du Necronomicon En 1912, Crowley rencontre Theodor Reuss, grand commandeur de 1’o T O (Ordo Templi Orienti) dont Reuss lui cède la tête en 1922. C’est entre 1933 et 1938 que l’on perd définitivement la trace du Necronomicon. La traduction de Dee disparaît du Bodleian à la suite d’une effraction en 1934 et l’édition de Wormius est mystérieusement effacée du catalogue du British Muséum. De nos jours, on ne trouve le Necronomicon sous aucun catalogue de bibliothèque. Vaste machination ou histoire authentique, le peu d’informations qui subsistent sur le Necronomicon ne nous permet pas d’affirmer sa réelle existence. Reste néanmoins qu’il continue de fasciner des milliers d’hommes qui cherchent à percer son mystère Mais, peut-être vaut-il mieux qu’il ne le soit jamais.