Edgar Cayce Le médium visionnaire

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Note Era :

Je reprend ici cet article posté sur mon blog Néoconscience le 19 juillet 2008. C’est une présentation du célèbre médium américain Edgar Cayce en quelques vidéos.Ce grand homme guérit des milliers de gens, par ses « lectures de vie » en état d’auto hypnose.

Voici ce qu’en dit Wikipédia :

Edgar Cayce (1877–1945) was a psychic of the 2...

Edgar Cayce (1877–1945)  (Photo credit: Wikipedia)

Edgar Cayce (18 mars 1877 près de Beverly, Kentucky, États-Unis – 3 janvier 1945 à Virginia Beach, États-Unis) est parfois considéré comme le « prophète dormant » et l’un des « plus grands mystiques » des États-Unis. Pendant des « lectures » (readings), entrant en transe par hypnose, il répondait à des questions relatives à un individu. Ces lectures évoquent, au début, la santé physique. Puis, les conseils se diversifient et portent sur les vies antérieures, les interprétations de rêves, les phénomènes psychiques, la santé mentale, la méditation, la prière, le développement spirituel, mais aussi le commerce et l’Atlantide.

Il reste connu pour les parties de son travail qu’il considérait comme les plus importantes, telles que le soin (la grande majorité de ses « lectures » ont été faites pour des personnes qui étaient malades) ou la théologie chrétienne (Cayce a été toute sa vie un membre des Disciples du Christ, une église protestante). Il pourrait être à l’origine de l’idée que la Californie sera un jour « submergée ». Bien qu’il ait vécu avant l’émergence du New Age, il a eu une grande influence sur certaines idées de ce courant.

Les sceptiques doutent de ses prouesses psychiques, ainsi que les chrétiens conservateurs qui se posent des questions sur son orthodoxie.

Selon Louis Pauwels, qui relate sa biographie dans Le Matin des magiciens, Cayce est un homme très simple, de faible formation culturelle, capable en état de sommeil de prescrire la solution médicale de toute maladie. Ses dons viendraient d’une maladie contractée à l’âge de 5 ans qui le mit dans le coma. Dans cet état, il donne alors à son médecin, à voix haute, la cause de son état et le type de cataplasme qu’il faut lui appliquer. Depuis, en état de « transe », il prescrira un traitement pour les maladies qu’on lui soumettra. Il aurait prédit le jour et l’heure de sa mort, victime d’une maladie incurable qu’il ne voulut pas désigner.

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Source :  Dailymotion Introcrate

Mise à jour le 29-1-2013 à 01:16 par Era pour Paranormal à la Une

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Le mystère du codex Gigas

Mis en ligne par Era pour Paranormal à la Une le 26-1-2013 à 20:35

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Le Codex Gigas (du grec Gigas signifiant « géant ») est le plus grand manuscrit médiéval connu. Il a été écrit au xiiie siècle par des moines bénédictins du monastère de Podlažice en Bohême et se trouve maintenant dans la Bibliothèque nationale de Suède. Deux bibliothécaires sont nécessaires pour le soulever. Il est également connu sous le nom de Bible du Diable en référence à l’enluminure du diable que l’on trouve à la page 2901.

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Le Codex Gigas également connu comme  la » Bible du diable », était autrefois considéré comme la huitième merveille du monde. Le livre pèse cent soixante-cinq livres. Un des mystères de la légende du Codex Gigas est de savoir qui l’a écrit. Beaucoup diraient qu’il est impossible qu’un homme aurait pu écrire le texte intégral seul. Pourtant, récemment, une les résultats de l’enquête d’une équipe de chercheurs, parrainée par le National Geographic,   appuient la théorie selon laquelle le Codex est l’œuvre d’un seul homme.

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Picture from Codex Gigas (Photo credit: Wikipedia)

Codex Gigas

Codex Gigas (Photo credit: Wikipedia)

Au cours de l’étude du texte du manuscrit, les enquêteurs ont noté que le livre utilise un seul type d’encre,   qui a été faite à partir des nids d’insectes écrasés. Le style et la police de la calligraphie sont uniformes dans tout, ce qui conduit les enquêteurs à croire que le manuscrit est l’œuvre d’un scribe au lieu de plusieurs. Le lettrage du  texte est considéré comme autodidacte, en raison du manque de sophistication. L’équipe a également estimé que le scribe doit avoir été doué, même si il était un amateur, à cause du  portrait du diable. Les experts estiment qu’il a fallu un minimum de 25 à 30 ans  pour  compléter la « Bible du Diable ».

Les pages sont prétendument fabriqués à partir de peaux de 160 ânes. Selon la légende du Codex, ce texte d’une  troublante beauté résultat d’un pacte conclu entre un moine maudit, et le diable.

Codex Gigas (portrait of the devil)

Codex Gigas (portrait of the devil) (Photo credit: Kungliga biblioteket)

Liens externes

  • Codex Gigas – Numérisation intégrale du Codex par la Kungliga biblioteket (Suède).

Sources  : Wikipedia et National Geographic

Etrange et Insolite

influence de nos croyances
Serait-il possible que nos croyances soient à l’origine des évènements de notre vie ? Aurions-nous la capacité de réorienter le cours de notre existence par le simple fait de modifier nos croyances ? Gregg Braden nous invite à prendre conscience de nos propres limitations et de notre pouvoir dans son livre « La guérison spontanée des croyances ». Extrait.

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Le château du Douhet

De la part de Jack  ( étrange et insolite) que nous remercions.

Le château du Douhetjack 35

Le château du Douhet
 image : jack 35

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Le château du Douhet, qui se trouve à mi-distance, environ, de Saintes et de Saint-Jean-d’Angely, est entouré d’un parc d’une vingtaine d’hectares et d’une magnifique forêt de buis centenaires, dont beaucoup, hélas, n’ont pas résisté à la terrible tempête de décembre 1999.

« Une des chambres du château est hantée, tout cela est de notoriété publique, reconnaît Jacques Tanner, le dynamique maire de cette commune qui regroupe six cent cinquante habitants. » Le premier élu est fier de ce monument historique, un des trésors de Saintonge, qui accueille chaque année des milliers de visiteurs, tout comme la magnifique église romane du XII° siècle, située à proximité et qui a été restaurée récemment.

Mais revenons au château actuel, construit vers 1680- peut-être par Vauban- pour le compte du seigneur Renaud de Pons, sur les ruines d’un ancien château fort détruit par un incendie en 1652. A l’intérieur, il faut absolument voir le salon en forme de lanterne- d’où son nom de « salon de la lanterne »- de superbes boiseries, sculptures et moulures d’époque. Dans le parc, un aqueduc alimente deux bassins, situés sous les fenêtres du château, à proximité d’un amphithéâtre romain.

Depuis 1946, le château du Douhet est la propriété de la famille Damilleville. « Mes parents- ils sont aujourd’hui décédés- avaient lu une annonce et avaient tout de suite eu le coup de foudre, se souvient Alain, un homme de soixante-quinze ans, l’un des treize enfants de la famille, et qui s’occupe de l’entretien de la propriété. Dans une partie du château, mon père avait installé ses ateliers de confections. Mais au bruit des machines à coudre se sont bientôt ajoutés d’autres bruits dérangeants, un vacarme étrange, inexplicable. »

D’abord sceptique, Jean Damilleville va se ranger à l’avis d’Andrée, son épouse. Il alerte l’exorciste du diocèse de Saintes qui se rend sur place et officie en dispensant son rituel dans chacune des pièces. Mais les phénomènes ne s’arrêtent pas pour autant et, le soir même, les volets se mettent à claquer, les fenêtres s’ouvrent et se ferment sans raison apparente alors que le temps est calme et qu’il n’y a pas de vent.

Parallèlement à ces faits, vont se produire, dans l’une des chambres, d’autres manifestations plus étranges encore, voire carrément inquiétantes. Un écriteau placardé à l’entrée de la chambre prévient du reste les visiteurs que cette alcôve est restée inoccupée suite à certains faits « inexpliqués » et qu’il est interdit d’y pénétrer. Ce qui s’est déroulé dans cette chambre dite jaune- depuis que FR3 y a tourné un film d’après l’œuvre de Gaston Leroux fait en effet froid dans le dos !

Toutes les victimes, qui ont dormi là, sont unanimes : elles ont d’abord l’impression que quelqu’un est assis au bord du lit. Puis elles ressentent une pression ou un poids, d’abord sur les pieds, puis sur les genoux et enfin sur la poitrine. « Beaucoup de gens ont pu constater ces phénomènes, préciseAlain Damilleville. Des membres de la famille, bien évidemment, mais aussi d’autres personnes également qui, avant la visite de l’esprit, n’étaient au courant de rien. Barbara, par exemple, une amie de ma sœur aînée, qui est ensuite devenue ma femme. » Les intéressés ressentent comme un malaise, un début de paralysie. C’est généralement à ce moment-là qu’ils se réveillent ! Tous ceux-là ne sont pas près d’oublier ! Mais qui est donc cet esprit « coucheur » ? Personne ne peut le dire, ces faits restant inexpliqués. Pourtant il y aura 10 ans, A. Damilleville a reçu une visite surprenante.

Celle d’un médium. « J’ai été contacté par des esprits, affirmait celui-ci. Il y a eu ici des morts violentes… » Tout en parlant, l’homme s’est dirigé vers la chambre jaune, puis celle, toute proche, de Mgr de la Rochefoucauld, l’évêque de Saintes assassiné à Paris en 1792, avant de revenir sur ces pas. « C’est ici, j’entends parler Je vois des dames en crinoline s’enfuir, emprunter un escalier, poursuivies par des hommes revêtus de grands chapeaux et armés de fourches. Il y a aussi des baïonnettes aussiJ’entends des cris… » La vision s’est arrêtée là, que s’est-il exactement passé dans ces lieux ?

« Le château a été pillé à la révolution, raconteAlain Damilleville, mais je ne savais pas qu’il y avait eu des morts violentes car, ce qui est extraordinaire dans le témoignages du médium, c’est que la chambre hantée a été créée, au début du siècle, par un ancien propriétaire. Avant, c’était une entrée. Et derrière la cloison, il y a effectivement un escalier qui mène à des appartements situés à l’étage supérieur… » Le « fantôme coucheur » est-il celui d’une de ces personnes poursuivies par les pillards et qui cherche la sortie ? Nul ne peut le dire. Ce qui est sûr, c’est que le château du Douhet est riche en évènement qui ont jalonné les siècles. Architecture, Histoire et frissons il mérite le détour ! Alors, si vous êtes de passage, n’hésitez pas. Vous aurez peut-être la chance de croiser le fantôme des lieux

 Source: Jack 35

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Mise à jour paranormal à la une, le 21/01/2013, 18h25.

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Etrange et Insolite

Ce médium qui sommeille en nousLa voyance est-elle un don ou serions-nous tous capables d’obtenir intuitivement des informations que nous ignorons ? Pour Alexis Tournier, médium depuis 15 ans, devenu le premier Remote Viewer français, il y a 5 ans, nous aurions tous en nous cette faculté. Comment la réveiller ? La clé se trouverait dans le Remote Viewing.

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Véritables histoires de maisons hantées

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Article source:jack35.wordpress.com

Ce documentaire nous fait entrer dans les plus fascinantes et intrigantes maisons hantées américaines afin d’apprendre les secrets de leurs esprits les plus célèbres et les plus tourmentés. De la fille esclave qui a été tuée et qui se ballade encore dans les plantations de Louisiane au fantôme du Ryanham hall de New York, les maisons hantées nous dépeignent les cotés noirs de l’histoire américaine.

attention_gif-25e7e0Attention , cette vidéo pourrait heurter la sensibilité de certaines personnes fragiles.

Vidéo youtube

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Mise en ligne le 24 févr. 2012

Ce documentaire nous fait entrer dans les plus fascinantes et intrigantes maisons hantées américaines afin d’apprendre les secrets de leurs esprits les plus célèbres et les plus tourmentés. De la fille esclave qui a été tuée et qui se ballade encore dans les plantations de Louisiane au fantôme du Ryanham hall de New York, les maisons hantées nous dépeignent les cotés noirs de l’histoire américaine.

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Mise à jour paranormal à la une, le 19/01/2013, 13h45.

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Depuis la mort de sa maîtresse, un chien assiste aux messes

depuis la mort de sa maîtresse le chien Tommy assiste aux messes / Copie d’écran Quotidiano di Puglia

depuis la mort de sa maîtresse le chien Tommy assiste aux messes / Copie d’écran Quotidiano di Puglia

Article source: jack35.wordpress.com

Depuis la mort de sa maîtresse il y a deux mois, le chien Tommy ne manque pas une messe dans la petite église où elle se rendait souvent et où ont été célébrées ses obsèques, rapportent mercredi les médias italiens.

Sa maîtresse portait le nom en dialecte local de « Maria tu lu campu » – »Marie des champs »- Elle vivait seule avec quatre chiens errants qu’elle avait recueillis, dont Tommy, et les entourait de son affection. Tommy était son préféré et la suivait toute la journée quand elle sortait de chez elle et allait faire les courses, l’attendant à la sortie de l’épicerie ou de la boulangerie.

Avant sa mort, Tommy restait toujours patiemment à la porte de l’église. Mais depuis que Don Panna lui avait permis d’y entrer le jour des obsèques, Tommy assiste aux mariages, aux baptêmes et aux enterrements. Dès qu’il entend les cloches et qu’il voit un cortège funèbre entrer dans l’église, il suit le cercueil comme s’il espérait revoir celle qui l’avait sortie de sa condition précaire de chien errant. Il a été désormais adopté par tout le village, rapportent les médias italiens.(Source : AFP)

Et si la physique quantique expliquait les expériences de mort imminente ?

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Les expériences de mort imminente surviendraient lorsque l’âme s’échapperait du système nerveux pour entrer dans l’univers selon des experts en physique quantique. Crédit Reuters

Article source : atlantico.f

Des scientifiques estiment que les expériences de mort imminente surviennent lorsque l’âme, formée par des substances quantiques, s’échappe du système nerveux pour entrer dans l’univers.
En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/atlantico-light/et-physique-quantique-expliquait-experiences-mort-imminente-530885.html#z0SlKFsqblzsrhf1.99

Les expériences de mort imminente passionnent les scientifiques comme le reste de la population. Il y a encore trois semaines, l’histoire d’Eben Alexander, ce grand neurochirurgien qui racontait son expérience de vie après la mort dans le livre Proof of Heaven (« Preuve du paradis ») faisait la Une de nombreux journaux. Mais une question demeure : comment et quand est-ce qu’arrive ces expériences de mort imminente ? Selon deux scientifiques éminents, le Dr Stuart Hameroff et le physicien Roger Penrose, une expérience de mort imminente arrive lorsque les substances quantiques qui forment l’âme quittent le système nerveux pour se rendre dans l’univers. Cette théorie se rapproche donc de l’hypothèse de l’esprit quantique, qui suggère notamment que des phénomènes quantiques, comme l’intrication et la superposition d’états, sont impliquées dans le fonctionnement du cerveau, et surtout dans l’émergence de la conscience. L’essence de nos âmes seraient donc contenus dans une structure appelée microtubules.

Selon les deux experts, la conscience serait donc une sorte de programme pour un ordinateur quantique contenu dans le cerveau et qui persisterait dans l’univers après la mort d’une personne, expliquant donc les perceptions, les impressions des hommes et femmes qui vivent des expériences de mort imminente. Les âmes des êtres humains seraient plus que la simple interaction des neurones dans le cerveau : elles seraient issus de la fabrication même de l’univers et existeraient depuis le commencement des temps.

Stuart Hameroff expliquait ainsi dans un documentaire : « Disons que le cœur cesse de battre, le sang s’arrête de circuler, les microtubules perdent leur état quantique. L’information quantique dans les microtubules n’est toutefois pas détruite, elle ne peut pas être détruite, elle est juste redistribuée et se dissipe dans l’univers. Si le patient est ‘ressuscité’, qu’il revient à la vie, l’information quantique peut revenir dans les microtubules et le patient d’expliquer qu’il a eu une expérience de mort imminente. Mais si le patient n’est pas réanimé et meurt, il se peut alors que l’information quantique s’échappe du corps, peut-être indéfiniment, en tant qu’âme.

Si de nombreux scientifiques critiquent cette théorie, le Dr Hameroff estime que les recherches menées en physique quantique, qui montrent notamment que les effets quantiques jouent un rôle dans de nombreux processus biologiques comme l’odorat, la navigation des oiseaux ou la photosynthèse, commencent à valider sa théorie.

Lu sur The Daily Mail
En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/atlantico-light/et-physique-quantique-expliquait-experiences-mort-imminente-530885.html#z0SlKFsqblzsrhf1.99

Le presbytère de Borley

Le chasseur de fantômes Harry Price mène l’enquête à Borley

Borley est un petit village situé dans le comté de l’Essex, sur la côte Est de l’Angleterre. Son presbytère serait hanté depuis plusieurs siècles.

Dans les années 1930, ce sont les recherches du célèbre chasseur de fantômes, Harry Price, qui ont permis d’étendre la notoriété des lieux à l’ensemble du Royaume-Uni.

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source image : portedutemps.net

Le presbytère de Borley, selon la légende

Construit à la demande du révérend Bull, en 1863, sur l’emplacement d’un ancien monastère du XIIIe siècle, le presbytère de Borley fut pendant plus de soixante-dix ans le théâtre d’une succession de hantises dont l’origine daterait du moyen-age.

La légende raconte qu’un moine de Borley aurait vécu un amour interdit avec une religieuse du couvent de Bures (Comté du Suffolk). Les deux amants auraient cherché à s’enfuir en se cachant dans une calèche. Arrêtés peu de temps après leur départ, ils furent condamnés à mort à l’issu d’un procès vite expedié. Le moine de Borley fut pendu et sa maîtresse fut emmurée vivante dans son couvent.

Des l’emménagement du révérend en 1863, des rumeurs de fantômes hantant le presbytère commencèrent à se répandre dans toute la région. On évoquait des bruits, des hurlements venant d’outre-tombe, des chevaux fantômes au galop tirant une calèche, des déplacements d’objets, des coups frappés dans les murs, des apparitions cauchemardesques comme celles d’un moine sans visage ou d’une nonne tout de noir vêtue…

Les faits furent cités en détail dans un article du « Daily Miror » publié en juin 1929. Selon le journal britannique, les membres de la famille du révérend Bull moururent l’un après l’autre. En Octobre 1928, ce fut au tour de la famille du révérend Smith de prendre possession des lieux. Les Smith évoquèrent pour le journal, les phénomènes paranormaux qu’ils prétendaient vivre au quotidien. L’article du « Daily Mirror » parvint jusqu’à  Harry Price, le chasseur de fantômes.

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Le presbytère hanté de Borley construit sur l’emplacement d’un ancien monastère du XIIIe siècle. Harry Price, fondateur du Laboratoire National de Recherches Psychiques en 1926 et célèbre chasseur de fantômes , enquêta sur les lieux pendant une dizaine d’années.

Harry Price mène l’enquête

Harry Price se rendit à Borley le 12 juin 1929 avec l’intime conviction que toute l’affaire n’était qu’une vaste supercherie. Muni d’appareils sophistiqués pour l’époque (appareils-photos, caméras infrarouges, matériel pour relever les empreintes digitales, petites boules de mercure pour détecter la moindre vibration…), il entendait démasquer les « fantômes » du presbytère de Borley.

Une fois sur place, Harry Price dut revoir son jugement. Il assista à des jets de pierre, il observa des clefs sorties des serrures, des objets se brisèrent sous ses yeux… Pour Price, cela ne faisait plus aucun doute, le presbytère de Borley était bien « la maison la plus hantée d’Angleterre ». Les Smith furent contraints de quitter les lieux précipitamment.

En 1930, les clefs du presbytère furent confiées à la famille du révérend Foyster, Lionel cousin de feu le révérend Bull, Marianne son épouse et leur fille Adelaide emménagèrent en octobre de la même année. L’intensité des phénomènes fut telle que les Foyster n’hésitèrent pas à faire appel à des médiums pour entrer en contact avec les esprits des lieux. Plusieurs séances d’exorcisme furent également organisées ; Sans résultat.

En septembre 1931, Harry Price décida de revenir sur les lieux. Comme lors de son premier séjour, le chasseur de fantôme assista sans relâche à des manifestations d’une rare violence : Marianne fut tour à tour giflée, molestée et presque étouffée par une entité, des pierres furent lancées à plusieurs reprises sur les résidents, des messages furent écrits sur les murs, sur les miroirs, une étrange musique se fit entendre près de l’église, le vin de messe se transforma en encre… « La maison la plus hantée d’Angleterre » ordonnait au Foyster de quitter les lieux. Leur départ eut lieu en 1935.

Le presbytère de Borley restera inoccupé pendant plusieurs mois, jusqu’à l’arrivée du pasteur Henning en mars 1936. Comme ses prédécesseurs, il rejoindra un endroit plus paisible, 6 mois après son arrivée.

Dans les semaines qui suivirent, Harry Price décida de poursuivre ses investigations et loua le presbytère afin de mener à bien son enquête. Entouré d’une cinquantaine de collaborateurs, ses recherches se firent sans relâche pendant quatorze mois.

Lors d’une séance de oui-ja, les enquêteurs eurent la certitude d’avoir découvert l’identité de la religieuse : Marie Lairre, une nonne française qui fut contrainte de quitter le couvent du Havre au XVIIe siècle afin d’épouser Henry Waldegrave, un riche héritier de Borley. Malheureusement, celui-ci l’assassinera et enterrera sa dépouille dans la cave de son manoir (anciennement érigé sur le site du presbytère). Son âme aurait donc été condamnée à errer.

Lors d’une autre séance, un esprit du nom de Sunex Armures se présenta aux médiums et prédit un terrible incendie dans le presbytère. Prédiction qui se vérifia le 27 mars 1939. Les flammes ne laissèrent que des ruines. Elles furent détruites la même année par le nouveau propriétaire des lieux : le Capitaine W.H. Gregson.

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 Apparition spectrale photographiée en 1923 par l’un des fils du révérend Bull.

La scène se déroule dans le jardin du présbytère de Borley

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Des messages étaient fréquemment inscrits sur les murs.

Ils auraient été écrits par les fantômes de Broley. Ici un message adressé à l’attention de Marianne Foyster

Les contre-enquêtes de la S.P.R

Plusieurs experts émettaient des réserves parfois virulentes sur les recherches d’Harry Price. Parmi eux, Eric Dingwall, directeur de la S.P.R (Society Psychical Research Phenomena).

Aux termes d’une contre-enquête menée juste après le décès d’Harry Price, Dingwall lui reprocha notamment d’avoir falsifié les déclarations des principaux témoins. Il apparaît notamment que le révérend Smith n’aurait jamais affirmé avoir crû aux hantises du presbytère. Il n’empêche que son témoignage fut bien à la une du « Daily Mirror » en 1929. À l’époque, M.Smith n’hésitait pas à dire qu’il était régulièrement confronté à des manifestations de types « surnaturelles ».

Plusieurs années après les différents constats établis par Eric Dingwall, la S.P.R valida l’enquête de Price.

Harry Price mourut en 1948 laissant derrière lui de nombreux ouvrages dont « La maison la plus hantée d’Angleterre-10 ans d’investigation » et « La fin du presbytère de Borley » publiés outre-manche en 1940 et en 1943.

On lui doit également un manuel du parfait chasseur de fantômes qui fait, aujourd’hui encore, office de référence.

source : besoin de savoir.com